AMELIE-LES-CRAYONS

une petite note : les benefices de l'Estival de St Germain vont à 2 associations : une pour les ados en difficulté et l'autre c'est amnesty. le reste du budget passe dans les artistes, matos, regisseurs, accueil, publicité et administration. Juste pour dire qu'ils ne s'en mettent pas plein les poches .

_________________
bruno/neomme

ce qui est tout à leur honneur quand on coonait les difficultés des festivals qui voient souvent les subventions stagner, diminuer voir disparaitre alors que les prestations des artistes ont tendance pour certains à s'envoler pour compenser sans doute, la baisse des ventes de disques.

en fait, toutes les subs production ont diminué (pour produire un disque par exemple). y'en a même qui ont disparu. On sait que la Fnac va arreter les disques en 2009 (donc, probablement en 2012). Or les droits de pressage des CDs alimentent à 60% les fonds des subventions. En simplifié, ça veut dire qu'à part Universal, Sony et Bmg, plus personne ne pourra produire d'album correctement dans pas très longtemps. D'où la ruée des 'jeunes talents' vers les majors (et le rachat par Universal des petits labels qui coulent).
On n'en parle pas non plus, mais les fabricants de disques (les usines de pressage) coulent les unes après les autres aussi. et les petits distributeurs.
je sais pas où on va, mais on y va tout droit. Et on est bien seuls.
Mais bref ! On vient d'en produire un d'album, et c'est un bijou, alors banzai !

_________________
bruno/neomme

purée, je ne pourrais jamais me passer de l'objet disque

le disque va devenir un produit de luxe, et la qualité du son va disparaître, et encore une concentration de plus, on aura droit à de la soupe bien moulinée.

Ca y est, moi qui étais venu pour râler bonhommement (comme d'hab), je repars avec le cafard ...

Jolie référence trouvée sur le net , concernant Anne Sylvestre :

A l’entendre chanter pour les enfants, on croyait Anne Sylvestre drôle, légère, espiègle. Mais, à l’écoute de Quand j’étais petit, de Nathalie Saint Cricq, on comprend qu’il n’en est rien. D’ailleurs, elle n’arrive toujours pas à évoquer son enfance. Anne Sylvestre a 5 ans en 1939, deux grands frères, des parents qui l’adorent. Mais voilà, pendant la guerre, son père collabore avec l’ennemi. « Une nuit, raconte-t-elle, mon père et mon frère sont partis. Je n’ai pas compris pourquoi, j’étais trop petite. A ce moment-là, je ne savais pas non plus que je ne reverrais plus jamais mon frère. Avec ma mère, on l’a beaucoup cherché. Moi, je l’attends encore, lâche-t-elle avant d’ajouter : enfin, presque. » Son père, lui, revient et fait la une de tous les journaux… A son procès, Anne a 11 ans. « Je me souviens d’avoir vu un homme en noir avec de grandes manches demander sa mort. Quand on a appris qu’il était condamné à perpétuité, on a été soulagés. Personnellement, si on ne m’a jamais traitée d’enfant de collabo, j’ai été malheureuse. La nuit, je dormais avec ma mère, on essayait de s’empêcher de pleurer. » Aujourd’hui, elle avoue ne toujours pas saisir les choix de son père. ◆ A.M.G.

Quand j'étais petit du samedi 27 octobre - Europe 1
http://www.europe1.fr/antenne/reference ... &pos=1970#

_________________
Vous l'avez bien mérité.
Vous l'avez pas volé.