AMELIE-LES-CRAYONS

Ca paraît sage !

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Qu'est-ce qu'elle est pâlotte !

Et moi, en plus de l'usurpation d'identité par Ange-Elle, je peux pas revoter. Ces élections sont truquées !!!

Ah bon ?! C'est dingue...

Moi, pas de problème pour revoter... J'ai donné ma voix au gros costaud ce coup-ci !

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Qu'est-ce qu'elle est pâlotte !

Bon, dommage qu'on ne puisse pas voter une 3ème fois, j'aurais bien donné ma voix à la fève ce coup-ci...
Je l'écoute en boucle en ce moment, elle est magnifique cette chanson, si émouvante, si pure, si simple... si drôle aussi !

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Qu'est-ce qu'elle est pâlotte !

ben moi j'ai toujours pas voté

C'est dingue ça !

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Qu'est-ce qu'elle est pâlotte !

non, je trouve cela très logique, choisir c'est se priver des autres, et puis je ne préfère jamais tout àfait la même selon le moment

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Le bonheur c'est d'arriver à
désirer ce qu'on a déjà

Tout a fait d'accord avec Bruno en tous points. J'aurais pu écrire exactement la même chose !

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Mélangeur de sons & "intermittent du spectacleeeee..."

Tout pareil pour moi... décidement, y'a un feeling avec Bruno ! lol

Mais pas juste pour la compo et les arrangements, c'est surtout les textes qui parlent à mon âme (mot fort mais juste)... La musique porte le texte, le texte sert la musique, c'est bien ça de bons morceaux... Ils nous parlent, nous portent, nous réchauffent, et parfois même expriment ce qu'on ressent sans avoir le talent de savoir le "sortir" aussi justement... Parfois même, ils nous permettent de faire comprendre à un proche ce que l'on ressent. J'avoue, je fais ça parfois...
Comment dire merci à cela ? Des mots seraient trop... minables. Je ne vois qu'une chanson pour ce faire mais je n'ai pas ce talent là, ou alors une étreinte et un bisous comme ceux de vieux amis complices indéfectibles, mais je ne suis pas de ceux-là... Alors impossible de dire merci à Miss Amélie et ses complices... Parfois, c'est rare mais ça arrive, dieu que c'est chiant de ne pouvoir remercier à la juste valeur du cadeau offert.

Mais quand même, dans le genre "qui préferes tu de ton père ou ta mère"... s'il ne fallait en choisir qu'un, ce serait "fuseau horaire". C'est une véritable perle ce morceau. Il me touche à titre très personnel que je garderai pour moi, mais surtout parce que je crois (mais je peux me planter complètement) que c'est le titre le plus personnel d'Amélie, j'y sens énormement d'initimité d'un vécu douloureux certes, mais accepté puisque ineluctable, comme souvent dans nos vies... Je parlais de cadeau, là en est le coeur.
Je suis "en amour" avec ce morceau. Il s'est imposé dans ma mémoire parmis les très rares autres (dont 3 perles de Lucid Beausonge pour ceux qui connaissent), et que je ne peux m'empecher de chanter chaque jour... Seule cette saloperie d'Alzeimher pourra l'en faire sortir un jour. C'est un morceau rare qui a un pouvoir immense.
Bon allez je la ferme maintenant... lol

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Mélangeur de sons & "intermittent du spectacleeeee..."

Houla ... C'était difficile de choisir. Dire qu'on en aime une en particulier ne veut pas dire pour autant qu'on aime pas les autres. Chacune a son identité propre, sa saveur, sa douceur, sa gouaille ou sa poésie. C'est comme si on demandait à des parents de choisir le préféré dans une fratrie. Et puis, la Porte Plume, c'est une sorte de cheminement.

On entre dedans avec
La Maigrelette : une chanson vive mais avec un sujet triste. Heureusement que le Gros Costaud est là pour la rattraper, d'ailleurs.
Le linge de nos mères : est pleine de promesses, de souvenirs, de tuperwares à rapporter. Plein de douceur, de nostalgie couleur sépia.
Le train trois : la harpe égraine les minutes passées à attendre dans les gares un train qui ne vient pas. Ce n'est pas n'importe quel train ... C'est une chanson presque triste aussi.
La dernière des filles du monde : une note de couleur assez cocasse dans le paysage. Mais on est en droit de se poser la question : quelle est l'énigme du sourire de la joconde. Est-elle un homme ou rigole-t-elle parce qu'elle a des palmes aux pieds et un tutu rose ?
Les manteaux : la chanson qui donne envie de siffloter et de taper des mains. Et elle est tellement vraie : c'est fou ce que l'on peut retrouver dans les poches d'un manteau (comment ça des duplos ?)
L'errant : une note d'obscurité un peu inquiétante, un peu burtonienne.
Les pissotières : j'ai failli la placarder sur la porte de nos wcs. Un seul bémol : la chanson ne demande pas aux petits monstres d'enlever le réducteur pour toilettes quand ils s'en vont.
La fève : la seule que j'arrivais à accompagner à la guitare. J'aime vraiment beaucoup les paroles qui donnent un coup de pied aux stéréotypes de contes de fées.
De nous non : j'aime bien le ton décalé et un peu old fashioned de cette chanson et l'effet sonore en plein milieu. Mais ce qui m'a surtout fait sourire, c'est quand on entend Amélie dire à ses musiciens : "C'est bon, on a compris. Merci." ça m'a fait penser à un certain passage du Tour de la question.
Calées sur la lune : j'adore le coté féminin et féministe de la chanson, très décalé aussi.
Le citronnier : une partie assez nostalgique, un peu triste, mais avec un petit espoir ensoleillé à la fin.
Depuis : vraiment punchie et qui décrit avec humour une certaine réalité. Mais elle donne envie de danser.
Chamelet : cette chanson apporte un vrai sentiment de plénitude, un certain apaisement. Une parenthèse magique ou tout un chacun se sent bien.
Marchons : une belle invitation au mouvement, au changement, une ouverture ...
Le gros costaud : heureusement qu'il rattrape la maigrelette. C'est super de finir sur cette note là.

En breeeeeeeeeef : un très très bel album.

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"Si l'amour soigne et le temps tue, l'éternité gagne à être connue" (Amélie les crayons)